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Prendre son envol.


"Un jour je me trouverai à raconter en soupirant quelque part dans un lointain avenir que deux routes s'offraient à moi, et moi j'ai pris celle par laquelle on voyage le moins souvent, et que c'est cela qui a tout changé."

Robert Frost

Dans l'article précédent, je faisais mention de combien, parfois, il est difficile de trouver l'énergie de se battre, de se lever, de continuer coûte que coûte. Bien sur, parfois nous sommes accompagnés. Nos proches servent en quelques sortes de tuteurs, de guide, de béquilles. Mais parfois, on se retrouve fort seul. Alors on vacille, on trébuche, on tombe même parfois. Et pourtant, aussi difficile soit cette expérience, elle n'en est pas moins nécessaire. Peu à peu, je le comprends. Longtemps, je me suis désespérément accrochée à mes proches, à leur avis, à leur regard. Néanmoins, il m'a fallu faire la douloureuse expérience que parfois ces gens là, auxquels on s'est accroché si fort, ne sont pas là. Quoi de plus légitime après tout? Chacun sa vie, chacun ses problèmes, chacun ses casseroles à trainer. Dès lors, nous n'avons pas d'autres choix que de continuer, vent debout, à avancer aussi bien que l'on peut même sans aide extérieure. Cela ne veut pas dire que l'on s'affranchit de toute aide et ce de manière définitive. Simplement parfois on tente l'expérience en solo. Et c'est un outil indispensable à l'affirmation de soi. Je l'ai réalisé sur le ring tout d'abord. Une fois cerclée des 12 cordes, il n'y a plus personne que soi même. Et nous nous retrouvons affublé de deux missions : faire ce que nous avons à faire et ne pas se laisser marcher dessus par son adversaire. Au final tout ceci n'est pas si loin des situations de la vie quotidienne, n'est-ce pas ? Les voix des entraineurs nous parviennent du coin, comme autant de conseils, de ligne de conduite que nous écoutons, que nous prenons en compte. Mais le travail, l'action c'est à nous de la produire. Personne ne pourra le faire à notre place. En refusant de se laisser marcher dessus par l'adversaire, nous apprenons à dire non. Or nombre de personnes souffrant de TCA sont également hyperempathique. En d'autres termes, elles vivent d'abord pour autrui et ne se font passer qu'au second plan. Nous pensons ainsi gagner l'approbation, voire même l'affection de ceux qui nous entourent. Mais apprendre à dire non est primordial, pour ne pas dire vital ! Et ce n'est pas parce que nous osons que nous perdrons ceux qui nous sont chers, au contraire. Si l'on s'accorde plus de valeur, les autres en feront de même.

Alors oui, votre route vous appartient, elle n'appartient même qu'à vous. N'ayez plus peur de dire non, de suivre votre voie même si elle est plus chahutée ou moins fréquentée. Et surtout ne craignez plus de dire non ! N'encaissez pas les coups de manière injustifiée, sans riposter. Les gens qui vous aiment n'y verront que du positif, n'écoutez pas les langues de vipère qui vous diront qu'elles vous trouve changé. Affranchissez-vous de tout cela, c'est votre vie, elle est courte, vous ne devez la vivre pour personne d'autre !


Ma vie, mon combat au quotidien...

Boulimique qui n'a plus envie de se cacher, avide de partager. Je publierai ici diverses choses de mes états d'âme du quotidien aux trucs et astuces qui peuvent m'être utiles. Parce que je sais que nous sommes nombreux à chercher un soutien, une épaule et qu'il est grand temps de se débarasser de cette honte qui nous réduit au silence. Je ferais au mieux pour vous apporter le soutien nécessaire au travers de cette aventure dont je ne suis moi même pas encore sortie...

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