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Il est urgent de vivre !


Photo : Mon oxygène à moi, la chaîne des Puys

"La vie est un jeu violent et hallucinant la vie, c'est se jeter en parachuter et prendre des risques, tomber et se relever, c'est de l'alpinisme, c'est vouloir monter au sommet de soi-même et être insatisfait et angoissé quant on n'y parvient pas." Paulo Coelho

Oui, la vie est un impitoyable jeu, une course effrénée qui jamais vraiment ne s'arrête. Mais il n'en demeure pas moins que nous devons la vivre et que nous n'avons pas la possibilité de le faire à moitié. Bien sûr nombre de personnes sont d'abord touchées par une forme de dépression avant de manifester des symptômes comme les TCA. Car oui je suis convaincue que l'on devient boulimique parce qu'on est déprimé et non l'inverse. Face à cela, plusieurs étapes. Il faut dans un premier temps accepter la pathologie et l'accepter comme pathologie et non comme une déprime passagère. Il faut sortir de ces schémas communs selon lesquels la dépression est une histoire de faiblesse ou de force d'esprit. Accepter de demander le soin, comme il nous paraît parfaitement légitime de le faire pour une grippe. Accepter la légitimité et l'importance de ces pathologies. Il convient de rappeler que la dépression fait plus de morts que les accidents de la route, ce n'est tout de même pas anodin. Une fois la dépression acceptée, il est courant qu'un traitement chimiothérapeutique soit prescrit. Il est primordial cependant de ne pas se reposer sur le traitement en attendant un miracle qui arriverait du jour au lendemain. Ils vont nous aider à gagner la lucidité et l'apaisement nécessaire pour démarrer un long processus de travail. Les traitements ou les thérapies sont autant de béquilles qui nous aident à avancer mais ce serait une erreur de croire qu'ils vont avancer pour nous !

La vie, notre vie, c'est à nous de la vivre, à nous de la décider ! Nous avons toujours le choix. Comme le disait Sartre "L'homme est condamné à être libre." Le traitement ne décidera pas à votre place. Il est terrifiant mais tellement grisant de vivre. "La vie ne vaut rien, ais rien ne vaut la vie" comme disait Malraux. Ce goût de vivre ne doit pas forcément passer par de grands projets ou d'ambitieux objectifs. Bien sûr restons lucide, ce goût de vivre doit se faire au travers de tout petits pas pour commencer. Partager des moments simples avec ceux qui nous sont chers, se balader, écrire, lire ou tout ce qui vous convient. L'important est de reprendre le contrôle de votre existence trop souvent volé par les troubles du comportement alimentaire ou la dépression.

Personne ne dit que ce sera facile, mais personne ne pourra le faire pour vous ! Il est urgent de vivre, à tout prix, cesser de survivre ! Vivre pour soi, à travers soi. Votre bien-être doit être votre priorité. Vous ne pouvez compter sur rien ni personne pour le faire à votre place : ni le traitement, ni vos proches, ni vos médecins. Mais une fois encore, je ne peux qu'insister que ce choix vous appartient à vous et à vous seul.

Ma vie, mon combat au quotidien...

Boulimique qui n'a plus envie de se cacher, avide de partager. Je publierai ici diverses choses de mes états d'âme du quotidien aux trucs et astuces qui peuvent m'être utiles. Parce que je sais que nous sommes nombreux à chercher un soutien, une épaule et qu'il est grand temps de se débarasser de cette honte qui nous réduit au silence. Je ferais au mieux pour vous apporter le soutien nécessaire au travers de cette aventure dont je ne suis moi même pas encore sortie...

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