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L'enfer c'est les autres...

"Il existe ni relation éternelle, ni relation parfaite..." Ayashi no Ceres


La relation à l'autre, éternel problème de mon existence. Mon insécurité est telle que je suis dans l'éternelle angoisse de perdre les gens qui me sont proches. Comme si, du jour au lendemain, les gens que j'aime pouvaient disparaître, s'évanouir dans la nature, m'abandonner. Quelle part de cette peur irrationnelle est due à mon passé ? C'est vrai, ce traumatisme est encore vif. Se retrouver seule à l'époque où l'on se construit exclusivement via notre existence sociale, notre appartenance à un groupe fut extrêmement douloureux. De plus, ma mémoire me jouant sûrement des tours, cet abandon j'en garde le souvenir de quelque chose de brutal, de soudain, comme si je m'étais retrouvée seule, cible des moqueries de tous, du jour au lendemain. Dans les faits, bien sûr cela a du se construire dans leur esprit, progressivement sans que je ne vois rien venir. Bien sur j'ai ma part de responsabilité. Evidemment ces gens, des gamins à l'époque, ne mesuraient pas l'impact que peut avoir un harcèlement, une mise à l'écart d'une personne, seule contre tous, au moment du collège. Moment critique de la construction personnelle. Aucune rancœur, aucun ressentiment, l'erreur est humaine et je ne peux décemment pas leur demander de mesurer, 10 ans après, l'impact que cela a eu sur moi. L'impact que cela a toujours sur moi. Car oui, aujourd'hui encore je vis dans la peur. Je suis entourée de gens formidables, j'ai construit ce que je considère comme des amitiés durables. Néanmoins mon esprit reste parasité par cette crainte que les gens, du jour au lendemain, ne disparaissent de ma vie. Comme si, subitement, ils allaient cesser de m'aimer. Je ne me considère pas encore comme quelqu'un digne de leur amour ou de leur amitié. Constamment je m'interroge sur les raisons qui font qu'ils restent proches de moi. Je ne me sens pas digne d'eux, pas à leur hauteur.

Pourtant, si je me projette, je réalise bien que sous aucun prétexte je ne pourrais les abandonner. Rien ne me ferait cesser de les aimer, alors pourquoi cesseraient-ils ? Parait-il que nos affinités avec des personnes plutôt que d'autres sont en grande partie inexpliquées. Avec certaines personnes ca marche, avec d'autres non. Pour autant je ne cesse de me torturer en me demandant ce que les gens me trouvent. C'est énergivore, c'est épuisant. Manque de confiance en moi, peur panique de l'abandon... Je dépends cruellement de mes proches, je définis ma valeur aux travers de leurs yeux. S'ils sont agacés contre moi alors aussitôt je me considère plus bas que terre. Réelles montagnes Russes car je ne maîtrise en rien l'humeur des gens. Au final le problème est là. Dans ma relation à l'autre comme dans toute autre aspect de ma vie, j'ai un besoin fou de tout contrôler.

Il faut que cela cesse. Je le dois, je me le dois. Regagner une confiance en moi raisonnable, avoir confiance en l'amour de l'autre et surtout lâcher prise, laisser aller, me laisser porter...


Ma vie, mon combat au quotidien...

Boulimique qui n'a plus envie de se cacher, avide de partager. Je publierai ici diverses choses de mes états d'âme du quotidien aux trucs et astuces qui peuvent m'être utiles. Parce que je sais que nous sommes nombreux à chercher un soutien, une épaule et qu'il est grand temps de se débarasser de cette honte qui nous réduit au silence. Je ferais au mieux pour vous apporter le soutien nécessaire au travers de cette aventure dont je ne suis moi même pas encore sortie...

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