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Printemps pluvieux, printemps heureux (si, si...)


"Une personne optimiste ne refuse pas de voir le côté négatif des choses, elle refuse de s'y attarder."

Alexander Lockhart

Les événements de ces derniers jours, dans ma vie, sont un peu à l'image de la météo : pluie et tumultes en vue !


Tout d'abord j'ai eu la déception d'apprendre que je n'avais pas été retenue pour passer l'oral d'accession à la passerelle pour la 3e année des études de médecine. J'ai donc déposé mon dossier pour la première année, la fameuse P1. (même si désormais il faut dire PACES apparemment, je dois être un peu vieille) Enfin bref ! Vous imaginez les angoisses qu'a pu déclencher la perspective d'une première année de médecine. Demander à mes proches de financer mes études pendant deux ans de plus, devoir cesser ou du moins réduire considérablement la boxe, replonger dans des années similaires à la prépa... et j'en passe ! Et voilà que ma très chère peur de l'abandon revient au galop avec sa copine l'insécurité. Vous voyez le tableau ? Non ? Alors laissez moi vous expliquer : j'ai mis un an et demi à me construire un cercle d'amis proches gravitant bien sur autour du club de boxe, un an et demi pour me sentir bien. Et là je vais devoir quasiment tirer un trait dessus. Alors forcément, tous ces gens ils vont m'oublier, me remplacer. Et bien oui j'ai déjà le sentiment de devoir leur prouver quotidiennement que je mérite leur amitié, leur affection alors si je ne suis plus à leurs côtés je vais disparaître. Et si j'échouais, si je n'étais pas capable de faire la P1 ?Ils seraient tous déçus c'est évident ! Foutue névrose, foutues angoisses! car évidemment tout ce que je vient de décrire est faux et archi-faux ! Ils m'aiment, ils me l'ont dit. Un an ne suffira pas à effacer ce que nous avons vécu d'autant plus que ce n'est pas uniquement la boxeuse en moi qu'ils apprécient. En plus je continuerai à aller à la salle, pas quotidiennement certes mais sur une base hebdomadaire au moins ! Alors il faut que je me rassure et que je fonde. Heureusement que ces derniers jours j'avais décidé de prendre une virage résolument optimiste !


Et puis il y a le reste, les messes basses, les médisances, les comportements désagréables voire agressifs à mon égard que je dois encaisser de la part de certains membres du bureau du club. Je suis droite dans mes bottes, je suis dans le vrai je le sais. Comment moi, le degré zéro de la confiance en soi, puis-je être sûre de moi ? Parce que malgré tout, j'ai mon entraîneur de mon côté, les boxeurs, leurs parents et bon nombre de licenciés. Alors je fais face, vent debout, il paraît qu'à la fin seuls les braves restent !


Bref malgré ces déboires continuels, tout cela n'a pas suffi à enrayer ma dynamique de bonne humeur, ma mécanique du sourire. Je reste dans la théorie du "Fake it until you make it". Même si j'ai mal, même si j'ai peur, même si je doute, je souris. Un jour ce sourire finira par venir naturellement sur mon visage...

Ma vie, mon combat au quotidien...

Boulimique qui n'a plus envie de se cacher, avide de partager. Je publierai ici diverses choses de mes états d'âme du quotidien aux trucs et astuces qui peuvent m'être utiles. Parce que je sais que nous sommes nombreux à chercher un soutien, une épaule et qu'il est grand temps de se débarasser de cette honte qui nous réduit au silence. Je ferais au mieux pour vous apporter le soutien nécessaire au travers de cette aventure dont je ne suis moi même pas encore sortie...

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