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Sport : Attention addiction !


"Là où se trouve une volonté, il y a un chemin."

Winston Churchill


Ces derniers temps, je n'ai pas cessé de combattre. Les échéances s'enchaînant avec une, voire deux semaines d'intervalle au maximum. Aussi il y avait toujours une préparation à faire, un plan à suivre, un poids à atteindre. Et même lors de mes jours de repos j'allais à la salle pour travailler sur les vidéos ou les aspects techniques. Pour faire court : je n'arrêtais pas ! Alors la semaine dernière, épuisée, je suis allée demandé à mon entraîneur si j'avais gagné le droit de prendre une semaine de vacances. Sa réponse fut claire : "Non seulement tu y as droit mais elle est fortement recommandée." Alors cette semaine je l'attendais et nous y voilà !


Et alors quoi ? Repos, farniente, relaxation ? Si seulement !


Lundi : Je vais quand même à la salle. Je m'occupe de l'entrainement des petits et encadre certains du groupe des adultes ensuite. Mais je ne fais aucun effort physique et cela s'avère extrêmement frustrant. Cela dit j'ai quand même, beaucoup aimé, cela m'a permis d'avoir un aperçu de ce qu'il se passait de l'autre côté des cordes.


Mardi (hier) : Je prends le temps dans ma journée de travail de réfléchir à un programme pour la séance cardio du soir au cas où mon entraîneur serait fatigué et voudrait me la laisser. Je l'adapte aux compétiteurs en fonction des échéances et la soumet à mon entraîneur qui me dit qu'elle est parfaitement adaptée. Je dois avouer que sur le coup je suis assez fière de moi ! Mais voilà finalement après être allée boire un café avec lui, je comprends qu'il s'occupera de la séance. Ainsi il ne me reste plus qu'à rentrer chez moi. Et là c'est l'angoisse ! Culpabilité de ne pas m'entraîner, de ne pas transpirer et retour des angoisses classiques : peur de l'abandon et autres. Après être rentrée, il me fallut bien une bonne heure pour que l'angoisse se dissipe !


C'est alors que je me suis rendue compte combien le sport m'était devenu nécessaire. J'ai, en somme, remplacé une addiction par une autre. Transpirer, évacuer, ne plus penser à rien d'autre qu'à la performance sportive. Voilà. En réalité le sport m'aide à ne pas penser. Pourtant je le sais l'introspection sera nécessaire pour mener à bien ma thérapie. Mais je l'ai pleinement vécu hier, penser me terrifie. Mon esprit vagabonde d'un sujet à un autre, comme hors de contrôle, amenant toujours de nouvelles questions, de nouvelles incertitudes, de nouvelles peurs. Alors c'est certain hier, j'ai fait un pas de plus en ne noyant ces réflexions ni dans la nourriture, ni dans le sport mais cela m'a fait réaliser combien le chemin allait être long. Par ailleurs cela m'a fait réagir sur la capacité que nous avons, parfois même de manière inconsciente, à trouver de nouveaux moyens, de nouveaux biais pour fuir nos émotions, pour les faire taire...

Ma vie, mon combat au quotidien...

Boulimique qui n'a plus envie de se cacher, avide de partager. Je publierai ici diverses choses de mes états d'âme du quotidien aux trucs et astuces qui peuvent m'être utiles. Parce que je sais que nous sommes nombreux à chercher un soutien, une épaule et qu'il est grand temps de se débarasser de cette honte qui nous réduit au silence. Je ferais au mieux pour vous apporter le soutien nécessaire au travers de cette aventure dont je ne suis moi même pas encore sortie...

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