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Viscéral besoin d'y croire.

  • Photo du rédacteur: Camille Pages
    Camille Pages
  • 13 avr. 2016
  • 3 min de lecture

"The man who moves a mountain begins by carrying away small stones."

Confucius

Vous connaissais sûrement ces journées où on a envie d'y croire, où les événements, notre humeur, les gens autour de nous nous donnent envie d'y croire que la fin de notre maladie existe, envie de croire que nous irons mieux. Plus qu'une envie, aujourd'hui pour moi c'est une besoin, un besoin viscéral. Besoin de me dire que la boulimie ne va pas continuer à me voler ma vie de la sorte. Furieuse envie de vivre ! Car cessons de nous voiler la face, à l'heure actuelle, je ne vis pas, je survis. Je suis épuisée par les montagnes Russes que nous font subir les troubles du comportement alimentaire. Un jour on se sent invincible, le lendemain au fond du trou. Je suis entourée, extrêmement bien entourée, pourtant je me sens terriblement seule à dire vrai. Je lance des bouteilles à la mer, comme autant de tentatives d'obtenir un soutien qui, au final je le sais, ne sera que superficiel tant qu'au plus profond de moi, je n'y croirais pas dur comme fer. Alors à moi d'agir, mais comme le disais si sagement Confucius, je n'aspire pas à déplacer des montagnes dans l'immédiat, mais plutôt commencer par de tout petits gestes au quotidien. Alors ce matin, ça commence par mettre un sourire sur mon visage. Oui la fatigue se lit, oui la déception est grande et évidemment je suis tentée de céder au pessimisme. Evidemment ce serait probablement le plus simple, le moins énergivore. Mais commençons simplement. Un sourire sur le visage et les gens vous le rendent. Car en réalité, être positif dans les bons jours, ce n'est pas là le vrai défi que met face à nous la maladie. Ce qui est dur, ce qui demande du courage, c'est de sourire à la face de la maladie même quand elle nous plonge dans les pires tourments. J'ai une fois demandé à un ami proche "Tu es sûr que ça va ?" et je me souviendrai éternellement de sa réponse "Sûr, non. Mais en choisissant la bonne réponse ça va déjà un peu mieux non ?" La vérité est là ! Nous avons le pouvoir de décider de comment nous nous sentons. Bien sûr ce n'est pas facile, bien sûr ce n'est pas évident mais en parsemant des pensées positives dans notre esprit, elles vont s'ancrer elles vont fleurir. "La chance ne sourit pas à ceux qui lui font la gueule" comme dit la chanson. Alors aujourd'hui je décide de ne plus penser à hier, de ne plus même penser à ce qu'il s'est passé il y a une heure, quand les larmes aux yeux, je voulais simplement rentrer chez moi me terrer sous ma couette. Aujourd'hui est une merveilleuse opportunité, qui plus est, sauf erreur de ma part, aujourd'hui ne se reproduira pas alors autant ne pas le gâcher n'est-ce pas ? La boulimie m'a assez pris, me prend encore trop tous les jours alors non pas mon optimisme. J'ai un vital besoin de croire que ça va aller mieux ! Quand ? Je m'en fiche ça ira mieux c'est tout ! Alors oui hier soir s'est mal passé et alors ? Me culpabiliser pour cela changera-t-il quoi que ce soit ? Je ne crois pas. Je ne retomberai pas dans les restrictions alimentaires, dans les privations ou quoi que ce soit. J'accepte les rechutes d'accord mais en aucun cas je ne les considère comme une fin en soi. Il est déjà plus de 11h et il me reste donc toute une après midi pour rendre cette journée la plus belle possible !

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Ma vie, mon combat au quotidien...

Boulimique qui n'a plus envie de se cacher, avide de partager. Je publierai ici diverses choses de mes états d'âme du quotidien aux trucs et astuces qui peuvent m'être utiles. Parce que je sais que nous sommes nombreux à chercher un soutien, une épaule et qu'il est grand temps de se débarasser de cette honte qui nous réduit au silence. Je ferais au mieux pour vous apporter le soutien nécessaire au travers de cette aventure dont je ne suis moi même pas encore sortie...

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