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J'ai perdu une bataille...


J'ai perdu une bataille mais pas la guerre.

"I never lose, either I win or I learn."

Dans la vie, une chose m'anime, plus que tout le reste : la boxe. Qu'il s'agisse de m'entraîner toujours plus dur, de monter sur le ring ou d'accompagner les plus jeunes, c'est dans ce milieu que je me sens le mieux, que je m'épanouis pleinement. La boxe est un sport exigeant dans tous les domaines : physiquement et psychologiquement. Et qui dit boxe, dit, vous l'aurez deviné, sport à catégorie de poids. Couplé à la boulimie, c'est parfois un défi très complexe je ne vous le cache pas. Car pas de tolérance, soit tu es au poids, soit tu ne l'es pas, soit tu as le droit de monter sur le ring, soit tu peux rentrer chez toi.

A la réflexion, c'est peut-être même cela qui m'a fait pousser pour la première fois la porte de la salle de boxe il y a un an. Quand tu boxes, tu ne peux pas te cacher. Sur le ring c'est toi et toi seule ! Tu peux essayer de chercher des dizaines d'excuses, si tu perds, c'est ta responsabilité point.

Samedi soir, après une semaine chaotique, j'arrive à la pesée et je suis au poids. Quel soulagement ! Seulement une fois sur le ring, plus aucune énergie pour combattre. Dès le début de la première reprise, je me sens musculairement fatiguée, j'ai le souffle court, les coups ne partent pas ou mal et je n'ai pas les ressources nécessaires pour me protéger. A la fin des trois reprises c'est sans surprises une défaite à l'unanimité qui m'attend. Ce n'est que justice, ce n'était pas moi ce soir là, sur ce ring. Je suis loin d'avoir produit la boxe dont je suis capable.

Et c'est dur. Car au fond, je sais, je ne peux pas me cacher, mes nombreuses crises ces derniers temps ont drainé mon énergie. Certes ma préparation n'a pas été optimale mais je le sais au travers de ma boulimie j'ai une grande part de responsabilité dans la défaite. Je lui ai donné la victoire et j'ai énormément de mal à me le pardonner. La boulimie avait jusqu'alors empiété sur de nombreux aspects de ma vie, mais pas la boxe jamais. Alors ce samedi 5 mars au soir j'ai mal et j'ai l'impression d'avoir perdu bien plus qu'un combat de boxe. La defaite fait mal car je n'ai d'autres choix que de la regarder en face et d'en assumer l'entière responsabilité. C'est la beauté de la boxe, ce que l'on récolte on ne le doit qu'à soi même.

Ce samedi 5 Mars j'ai perdu une bataille contre la boulimie, mais pas la guerre, certainement pas ! Je reviendrai plus forte encore...

Ma vie, mon combat au quotidien...

Boulimique qui n'a plus envie de se cacher, avide de partager. Je publierai ici diverses choses de mes états d'âme du quotidien aux trucs et astuces qui peuvent m'être utiles. Parce que je sais que nous sommes nombreux à chercher un soutien, une épaule et qu'il est grand temps de se débarasser de cette honte qui nous réduit au silence. Je ferais au mieux pour vous apporter le soutien nécessaire au travers de cette aventure dont je ne suis moi même pas encore sortie...

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